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Challenge original en Allemagne
L’Allemagne a connu un confinement un peu moins strict qui a permis un entraînement un peu plus »extérieur » qu’en France. La fédération allemande de triathlon a mis en place un challenge de reprise d’activités auquel un nouveau licencié de notre section a participé (formé au Naveco Betschdorf et désormais étudiant à Strasbourg).
Julian Lüttel nous raconte :
Le Challenge comprenait 8 épreuves différentes (4 à vélo et 4 en course à pied) ; chacun faisait les petits défis dans les environs de là ou il habitait avec une validation via Garmin ou Strava…
La première épreuve que j’ai faite était de faire au moins 1500 m de dénivelé en vélo, la deuxième épreuve au moins 130 km à vélo
Ensuite je devais choisir un parcours qui m’était inconnu et il devait faire au moins 100km et je devais choisir seul mon parcours sans l’aide de personne.
La dernière épreuve en vélo était un contre la montre qui devait au moins être de 5 minutes et à bloc.
En course à pied je devais faire un parcours de 20 km, ensuite la deuxième épreuve était de choisir un parcours inconnu encore à ma connaissance est de le découvrir. Il devait au moins faire 10 km. Ensuite la troisième épreuve était de faire au moins 400 mètres de dénivelé en course à pied. Pour la dernière épreuve c’était un 5 km à faire à fond allure course.
Ce challenge m’a permis de retrouver ma forme après le confinement et il m’a plus.
Pour chaque épreuve validée on coche la case et toutes les personnes qui ont participé aux 8 épreuves pourront prendre part au tirage au sort final.
J’étais le premier junior a validé ce défi, d’autres ont ensuite également atteint les 8 pts. Les cadets pouvaient aussi participer mais leurs épreuves étaient un peu plus courtes.
Cela m’a permis de découvrir quelque chose de nouveau et en même temps de faire connaître le club à l’étranger !
Interview Jules Ribstein
Les personnes présentes à l’Assemblée Générale de notre club ont pu découvrir le parcours de Jules Ribstein, triathlète formé à la Section Scolaire de Molsheim et victime d’un accident de moto lorsqu’il faisait ses études en STAPS à Strasbourg.
Amputé fémoral au niveau de la jambe gauche, il se réinvente un parcours professionnel puis sportif puisque la passion du triathlon ne le quitte pas. Reprenant une licence de triathlon au Trimoval Molsheim puis rapidement sélectionné en équipe de France il décroche la médaille de bronze aux Mondiaux en PTS2 en septembre 2018.
Il rejoint le club de l’ASPTT Strasbourg cette saison et rêve désormais de Jeux Paralympiques.
Malheureusement à Tokyo l’an prochain les catégories masculines PTS2 et PTS3 et féminines PTS3 et PTS4 ont été retirées du programme, suivant la logique de Rio 2016 oû deux catégories de handicap avaient déjà étés retirées. Néanmoins la Fédération internationale World Triathlon a permis à ces catégories de courir en « up-classing ». Autrement dit les PTS2 et PTS3 peuvent participer aux courses de la catégorie PTS4 mais ils se battront contre des athlètes beaucoup moins diminués par le handicap.
L’objectif maintenant est de marquer des points sur les World Paratriathlon Series, Coupe du Monde afin de décrocher une qualification olympique. Jules est qualifié aux Championnats du Monde à Lausanne où là il pourra courir dans sa catégorie et ambitionner clairement une médaille.
Une seconde place sur la Coupe du Monde à Besançon, et 2 victoires en WPS, le début de saison est très bon. Quel bilan et perspectives en tire-tu ?
Merci ! C’est vrai que je suis satisfait de ce bilan. Mais il faut le nuancer car les tous meilleurs n’étaient pas au départ. Certains sont blessés et d’autres avaient un calendrier différent.
Un cap à été franchi à vélo ce début de saison grâce à un hiver studieux. Ce qui me permet de poser le vélo à 1 ou 2 minutes maximum des meilleurs rouleurs de ma catégorie et ainsi pouvoir jouer la gagne grâce à mes qualités pédestres. L’idée maintenant serait de carrément poser le vélo devant à chaque course pour me mettre à l’abri du retour des coureurs « bipèdes » qui avec des records à 16 ‘30’’/5km, vont bien plus vite que moi à pied.
Qualifié pour les mondiaux, quel sera ton objectif à Lausanne et quel va être le programme de cet été pour y être performant ?
A Lausanne il faudra au minimum faire mieux que l’an dernier à Goldcoast (NDLR 3e). Et surtout vouloir gagner.
Le parcours vélo est une vraie boucherie avec 3 tours comprenant 2 raidards à 7 et 10%. C’est clairement une course pour les cyclistes. Il faut rappeler que le drafting est interdit en para-tri. Donc tu imagines le programme de cet été… Garder le niveau à pied et en nat et progresser encore à vélo. Ça passera notamment par de belles séances PMA et SV2 en côtes.
N’est ce pas trop compliqué de devoir mettre la vie professionnelle en pause pour réussir ce projet sportif ?
Non. En 2019 je vais m’en sortir financièrement. Je vois le truc du genre « ce qui est pris n’est plus à prendre » . Et pour 2020 on verra cet hiver. La seule chose c’est que tout ça ne me fait pas cotiser pour ma retraite 😉
Hormis le matériel supplémentaire nécessaire, est ce qu’il y a une différence de préparation entre un triathlète et un paratriathlète ?
Sans doute quelques unes.
Peut être le temps passé à concevoir et perfectionner l’appareillage du style prothèse de course à pied etc…Ça prend pas mal d’énergie de réfléchir à cela.
Aussi les volumes d’entrainements réduits consacrés au activités impactantes. Par exemple la course à pied dans mon cas. Je ne cours que 3 fois/semaine en moyenne par peur de me blesser au dos.
Sinon ça ressemble bien à un programme de « valide ». Cela va de 8 à 30h d’entrainement par semaine avec une moyenne de 15h lissée sur l’année je dirais.
Un dernier petit mot aux adhérents du club ?
Bien sûr . D’abord Merci pour l’accueil chaleureux. Et merci au comité pour l’aide dans les démarche administratives avec les sponsors persos. Un bémol néanmoins : j’aimerais pouvoir à l’avenir partager plus de séances avec les autres membres du club (même si je croise souvent Jean Marc Schoen à la piscine…mais Chuuut faut pas le dire 😉 ). Mais c’est évident que j’essaie au maximum de placer mes séances en journée pour en privilégier la qualité.
Je vous souhaite bien sûr une superbe saison et des rêves réalisés !
Pour le suivre :
Page Facebook : https://fr-fr.facebook.com/julesribsteintri/
Toute première fois.. toute toute 1ère fois…. :-)
L’histoire d’aujourd’hui va être raconté par le couple glamour de l’ASPTT.
Lui, est jeune, un peu beau gosse sur les bords, fait du triathlon depuis 4ans maintenant et est toujours à fond!
Elle, est un peu moins jeune, plus réservée, et a débuté parmi nous cette saison!
C’est ainsi que chacun des deux va nous raconter leur première fois.
La première fois qu’ils se sont jeter dans le triple effort!
Cela tombe bien, car tous les deux ont commencé avec le fameux triathlon d’Obernai, leurs souvenirs de cette première compétition est toujours aussi frais et vif dans leurs mémoires 🙂
J’ai eu donc un peu de chance de les choper entre deux entrainements.
Comme d’habitude on va les laisser se présenter, car on s’impatiente de les connaitre 🙂
Elle, 31 ans, infirmière, ( je sais déjà ce que vous pensez bande de coquins) et s’appelle Emeline
Lui, 24 ans, et entraineur de natation à Erstein!
On s’imagine déjà l’athlète au corps bronzé recouvert d’huile de jojoba et de paillette 🙂 mais en fait c’est Florent juste Flo pour les intimes. Mais c’est aussi celui qui a inspiré les mecs de l’équipe cycliste de la Garmin 🙂
GO:
Dites nous pourquoi vous avez choisi l’ASPTT?
En fait si je me suis inscrite à l’Asptt c’est tout simplement car les lieux d’entrainement sont assez proches de chez moi et surtout parce que l’ASPTT propose beaucoup de créneaux d’entrainement dans la semaine. Mon planning de travail change tous les jours entre les soirs, les matins parfois les deux dans une journée, cela me permet de « chopper » en moyenne 2 entrainements par semaine. Ce qui est encore trop peu pour évoluer significativement en triathlon mais ça me permet au moins de me défouler !
Et si j’ai choisi le triathlon c’est pour tout cela :
La variété des sports, je peux adapter le type de sport et mes entraînements en fonction de mon planning de travail.
La découverte de 3 nouvelles disciplines.
Avoir une bonne hygiène de vie, fini l’engrenage du « métro boulot dodo » !
Pouvoir travailler l’endurance et comprendre les techniques pour progresser.
Rencontrer des gens en dehors des petits vieux que je soigne !!!
Me défouler et me vider l’esprit.
Comment c’est passé ton intégration dans le club? Je pense qu’il y a dû avoir pas mal de bizutage, et pas mal de bières à payer aux mecs 🙂
Naaaaan ! Bizutage finalement très très soft !! Même peut-être un peu trop, LOL ! D’ailleurs une p’tite soirée d’intégration serait une super bonne idée pour les prochains nouveaux inscrits.
Et toi mon gros, c’est pour quoi?
L’ASPTT… au début c’était pour tous les créneaux…puis après… l’ambiance et tout ces fous furieux réuni dans un seul et unique endroit et leurs conseils de brute ( ex : Conseils de Manu « l’asptt il y a qu’une seule vitesse … celui qui est devant toi ») , bref j’ai accroché cette état d’esprit de guerrier, et c’est vraiment cooool 🙂
Et pourquoi le triathlon? Objectif particulier personel, sportif ou juste pour perdre de la masse?
Alors … je suis florent, Flo pour les intimes ^^ , célibataire à la recherche d’une fille avec de grosses cuisses pour me tirer à vélo sur le plat !!!! Mes journées se résume par : Manger, bouger , rigoler ^^… et sinon ce que j’aime c’est être sur mon vélo et gravir la plus grosse et la plus longue bosse :)…
L’objectif… c’était de me donner le maximum quoi qu’il arrive… 🙂 et après si je rencontre une jolie fille avec de grosse cuisse qui peut m’emmener sur le plat je prends aussi haha 🙂
Oui oui, plusieurs objectifs ! Le sport me manquait beaucoup depuis quelques temps.
Les objectifs : retrouver une forme physique, apprendre de nouvelles disciplines sportives, faire du sport en extérieur, et faire quelques petits triathlons pour rester motiver !
Ces deux là, on voir bien qu’ils en veulent à mort.
Ils ont donc choisi en connaissance de cause le triathlon S d’Obernai comme première mise à l’eau.
Mais que c’est il passé dans leurs têtes à ces deux-là? Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous y inscrire?
Et bien c’était le premier de la saison de la région en format S, auquel je pouvais participer et un moment ou un autre, faut bien se lancer ! et en plus je savais déjà que l’organisation et l’ambiance était sympa. Donc ce fût un test pour voir comment je gérais l’enchainement des 3 sports… hum hum….
En fait…le triathlon d’Obernai c’est le seul que je connaissais… comme j’habite à Obernai… puis j’ai vu l’organisation, et ça avait l’air super cool , et les trifonctions c’est quand même sexy mdr
Décidément, ils ont plus d’un point en commun, l’ASPTT fait bien les choses pour ces deux marmots 🙂
Quels ont été vos appréhensions au fil du temps et avant le jour J?
Avant le jour J, super contente de pouvoir y participer, j’avais hâte d’être au 1er juin.
Bon je savais que la course à pied serait difficile, surtout après avoir rouler. Et j’étais pas vraiment sûre de moi quant à nager en lac avec pleins de gens autour. Mais je me disais que j’arriverai quand même au bout de cette course donc pas de panique et beaucoup d’excitation.
J’avais peur des blessures, et de ne pas y arriver à terminer l’épreuve… J’étais à la limite d’abandonner sur le sprint ^^ mais j’ai serré les dents , et je me suis dit… Flo… tu t’es fait doublé par des vieux, par des enfants de 12 ans, par des unijambistes… maintenant faut que tu t’entraines ^^
Quelles sont vos impression sur ce triathlon, racontez nous un peu
Bon sérieusement, au vue des résultats sur le triathlon d’Obernai, je n’ai que des points faibles !!!! Disons que lors de mon inscription, je détestais la course à pied, je n’avançais pas en natation et j’aimais plutôt bien le vélo. Et maintenant j’aime assez les 3 disciplines car je prends cet apprentissage comme un défi. Mais je galère beaucoup encore dans les 3 disciplines et c’est carrément catastrophique lorsqu’il s’agit d’enchaîner le tout !
Le jour J : gros gros stress, peur d’avoir oublié des affaires à la maison, flippage de ouf au moment d’enfiler la combi et au coup de feu du départ ! bref rien à voir avec les jours précédents, évidemment je me suis dit « mais qu’est-ce que je fais ici » !
Pendant la course : grosse panique en natation au retour après le passage de la bouée, tout ce monde autour c’est un peu perturbant, respiration toute pourrie, j’ai fini par nager la tête hors de l’eau, donc c’était pas génial… contente de monter sur le vélo après ça !
A vélo, j’étais assez bien, même s’il va falloir penser à appuyer un peu plus la prochaine fois surtout quand ça monte, là je suis un vrai p’tit boulet 🙂
Mais le pire de tout a été de courir en descendant du vélo ! Alors j’ai pensé très fort aux conseils d’Olivier B. lors de la dernière séance de course à pied en côte. Mais impossible d’appliquer le moindre conseil !!!! J’avais beau me dire « allez Emeline, petits pas dans la montée, respire à fond et ça ira » et ben non ça ne marchait pas !!! Idem sur les parties à peu prêt plates et en descente « allez Emeline, c’est maintenant qu’il faut allonger la foulée »… ppffffff !!! ça non plus ça marchait pas ! En fin de compte j’ai beaucoup souffert en course à pied. Mais pas déçue car maintenant j’ai envie de faire mieux 🙂 Et aussi j’ai adoré avoir des encouragements, ça fait du bien au moral quand ça fait mal partout ! Au final, je suis très contente d’avoir fait cette course malgré les souffrances.
Oula… ça remonte il y a 3 ans^^ le triathlon d’Obernai… une galère ^^ 3 épreuves, 3 points faibles, 3 souffrances différentes ^^ Avec les conseils de brute comme Alain Siegel… « Tu verras , le triathlon , c est facile … tu part a fond, puis après tu maintient ta vitesse, puis tu finis a 200% ! »… et bien dans les faits, c est pas trop ca ^^ . D’abord le départ : tu te met devant…( Erreur numéro 1 !!! ), après 15 mouvements bras… tu tu rend compte que tu n’avais pas encore respiré… ^^. Puis on arrive dans le parc à vélo… et la … tu as beaux avoir fait l’ENA… tu sais plus comment tu t’appelles et qu’est ce que tu dois faire à ce moment là …^^. Une fois sur le vélo, tu te rends compte que tu es tout… sauf rapide ^^ Puis la course à pied… enfin plutôt de la marche à pied ^^ tous les conseils ( le fameux griffé d’Antoine ^^ ) ne te servirons à rien dans ces moments là ^^
Le même triathlon, et la même souffrance hi hi
Avec l’expérience de fou que tu as maintenant; dis moi un peu ce que tu as changé dans tes préparations compètes? Tu prends peut-être plus de mégamasse pour augmenter ton taux de prote 🙂
Comment tu te prépares à une épreuve maintenant?
Avec l’expérience , je m’écoute plus mon corps, je me fixe des objectifs en début d’année, je lis tri-mag ^^ quand je suis fatigué je me repose, si je fini dernier, c’est pas grâve… bref je me met pas la pression…
Pour les prochaines fois, je changerai un peu mes entraînements si c’est possible. Maintenant qu’il fait meilleur dehors j’aimerai bien nager plus souvent en lac. Et surtout il faudrait travailler un plus les enchaînements vélo / course à pied parce que ça c’est vraiment horrible à subir !
Elle n’a pas encore tout compris, normal elle ne lit pas tri-mag hi hi
Pour terminer et un peu plus décalé:
Un peu plus décalé….
Si vous étiez seuls sur une île qu’est ce que emporteriez avec vous? une trifonction, un livre, de la crème solaire?
Un livre 🙂 ya pas que le triathlon dans la vie, nan mais !!!
Trifonction – home trainer – tri-mag – casque – vélo – combi…. et une bière 😉
Si vous étiez une boisson, laquelle seriez-vous? Plutôt isotonique qui passe bien, un alcool fort, ou tout simplement du vin que l’on consommerai sans modération 🙂
ha ha !!! un bon verre de vin 🙂 isotonique et alcool fort ne correspondent pas à mon caractère. Et le vin se bonifie avec l’âge 😉
une bonne bière pression assez forte , celle la qu’on prend une fois par semaine devant la télé ^^
Pour lui: Si tu étais un super héros lequel serais-tu? Genre double identité,gros keek le jour et sauveur de ces dames la nuit, est-ce que tu mettrais le slip par dessus le collant comme superman
ahah.. Sauveur de ces dames avec le slip au dessus du pantalon
Pour elle: Si tu étais un super héros laquelle serais-tu? Toujours an mode double identité, femme d’action de jour et gainée de cuir la nuit, ou juste bo-bonne qui fait son triathlon le jour et qui rêve d’un chevalier blanc la nuit hi hi
Réponse officielle : juste bo-bonne qui fait son triathlon le jour et qui rêve d’un chevalier blanc la nuit
Réponse officieuse : genre double identité, femme d’action de jour et gainée de cuir la nuit, mais pcchhhuuuut, c’est un secret !
A part cela, et je vais les remercier, car ils ont bien voulu répondre aux questions et le tout avec beaucoup de fantaisie et de bonne humeur.
Nous essaierons de les suivre pour leurs prochaines aventures, la première s’envole pour l’Australie et le deuxième prépare un gros gros triathlon! Sur les traces d’Alain, il ne lâche rien le petit 🙂
MINI-CONF’ JOG’R : « NUTRITION SPORTIVE ET PERFORMANCE »
Quand le chrono passe par notre assiette… Tout coureur se pose à un moment des questions sur son alimentation. Qu’il s’agisse simplement de veiller à son confort gastrique pendant l’effort ou d’optimiser ses performances en compétition à travers une alimentation adaptée avant, pendant et après l’effort. Alors, quel timing nutritionnel adopter avant le jour J? Quelle stratégie d’alimentation et d’hydratation pendant l’effort? Quels aliments privilégier pour la récupération et pourquoi?
En tant que diététicienne et nutritionniste diplômée, spécialisée en nutrition sportive, Cristina Lallement nous fera découvrir les clés pour faire de l’alimentation un facteur de performance au même titre que l’entraînement musculaire et le mental. A vos marques? Prêts? Mangez!
Cette Mini-Conf’ Jog’R se tiendra le jeudi 16 mai à 19H15 à la boutique Jog’R. Ouvert à tous!
Jean Luc nous fait partager son aventure
Téléthon 2012 : objectif atteint pour les 72 postiers marathoniens !
Partenaire fondateur du Téléthon, le Groupe La Poste a, avec 72 postiers marathoniens, mené à bien le défi sportif 2012. Malgré la neige et le verglas, ils ont relié STEENWERCK (Nord) à Paris à pied, soit 287 km en plun peu moins de 27 heures !
Ce vendredi 7 décembre, d’épais flocons ont accueilli l’équipe La Poste dans la matinée, lorsqu’elle a rallié la salle de congrès de Lille.
Le temps d’arriver et de prendre possession de leur tenue officielle, tous sont partis à STEENWERCK, petit bourg situé entre Lille et Dunkerque d’où partait le soir même le défi, c’est dans l’école du village que les coureurs se sont préparés
Dans une ambiance typiquement nordiste, il était 19 heures 10 lorsqu’entre les géants et les badauds, les baraques à frites et les bâtiments en brique rouge, que les 72 postiers marathoniens ont pris le départ.
Jean Luc Heckmann, licencié au club de l’ASPTT Strasbourg Triathlon, premier en partant de la gauche
Donné depuis les marches de la mairie, le départ de cette course à pied non-stop de 287 km, a été retransmis en direct sur France 2.
Les 72 postiers marathoniens étaient répartis en 6 équipes. Un relais était effectué tous les 12 km (allure environ 11 a 12 km/h).
Heure après heure, le trajet les a menés, par des routes tranquilles serpentant entre les champs de betteraves, vers de petites communes. VIOLAINES (Pas-de-Calais),
ALBERT (Somme), le temps d’une brève nuit (1 heure de sommeil dans un dojo), puis ROCHY CONDE (Oise) ont constitué autant d’arrêts pour se réchauffer et se nourrir.
La palme de l’originalité est revenue aux postiers cyclistes : l’un est venu avec son vélo de facteur tandis qu’une autre arborait sa coiffe d’Alsacienne !
Excepté 2 petites chutes d’un cycliste et d’un coureur dues au verglas de la nuit, les kilomètres ont été avalés avec constance. Malgré la pluie glaçante et le brouillard givrant !
Petite surprise des organisateurs, YOHANN DINIZ (Postier Champion du monde du 50km marche) a effectué avec les postiers marathoniens les derniers kilomètres avant leur arrivée à la Plate-forme du Courrier de VILLETANEUSE (Seine-Saint-Denis).
Ce samedi 8 décembre, l’établissement avait exceptionnellement ouvert ses portes. C’est là qu’autour d’une grande tablée, la caravane de La Poste s’est rassemblée en fin de journée. Une halte bienvenue pour les organismes des coureurs éprouvés par les efforts qu’ils venaient de consentir.
Il ne restait plus ensuite qu’à rejoindre les plateaux de La Plaine-Saint-Denis pour un rapide passage sur le plateau de France 2 vers 23 heures 30.
Le temps de féliciter les postiers pour leur engagement au service du Téléthon !
Chacun des coureurs a ainsi parcouru 48 km, soit 3 456 km pour la caravane.
Voici le teaser : http://partage.mescontenus.orange.fr/n/664-671/uid/YnyH6uvv1pq71slr/video_id/154059998/type/F/
Retour sur la qualification pour Hawai et le titre de championne d’Europe d’Estelle Marie
Ces dernières semaines, Estelle Marie a remporté un titre de Championne d’Europe Groupe d’Age et une qualification pour l’Ironman d’Hawai. L’occasion pour revenir sur ces ces deux courses racontée par l’intéressée.
A la demande d’Antoine G des petites news concernant mon début de saison réalisé principalement hors Alsace.
Tout d’abord le Challenge Kraichgau, un half Ironman à quelques heures de Strasbourg, support des Championnats d’Europe ETU de la distance. 2500 athlètes, un gros niveau avec la présence chez les pros d’Andreas Realert, Sylvain Sudrie, Sebastian Kienle, Delphine Pelletier… Si vous connaissez Roth, Francfort et Wiesbaden, Kraichgau c’est du même tonneau. ENORME tant au niveau de l’organisation que des bénévoles, des animations (chrono séparé sur une montée avec prime aux 10 meilleurs –merci !!-) ou de l’ambiance… Bref c’est la seconde fois que j’y participe et y reviendrai l’an prochain.
L’objectif est simple : la gagne en Groupe d’Age (et le titre) et la meilleure place possible au scratch. En simplifiant, car le départ en vagues rend la course difficilement lisible –et sans parler des pros partis dans la vague précédente-, je sors en tête de la nat, réalise un très bon vélo et un excellent semi pour un chrono total de 4h54 (27’- 2h47’ – 1h35) ce qui m’offre la première place en GA et donc le titre européen ETU par la même occasion.
Deux semaines plus tard avait lieu l’objectif majeur de mon début de saison : l’Ironman de Nice avec en point de mire le slot (place qualificative) pour l’Ironman d’Hawaii en octobre, Championnats du monde de la distance.
Nice 2012 sera en fait mon 4ème Ironman (Hawaii 2009– Nice 2010 – Hawaii 2010). Pour ceux qui ne connaissent pas l’épreuve : 3,8 km de natation avec 3500 athlétes en une seule vague (sacrée baston), 180 km de vélo dans l’arrière pays niçois avec col de l’Ecre, col de Vence, Coursegoules, St Pons etc (1800 D+) et les 42,2 km du marathon couru sur la Promenade des Anglais avec 36° cette année..
Pour vous résumer rapidement la course : je fais le troisième temps femme en 56’ (pros y compris) et sors donc en tête de mon GA. Il ne me reste donc qu’à surveiller l’éventuel passage d’adversaires pour savoir où j’en suis… Au km 125 je me fais malheureusement dépasser avant d’en remettre une couche au 135ème pour finalement déposer le vélo avec le 9ème temps femme (pros toujours y compris) et la première place GA. Reste le marathon… L’adversaire qui m’avait doublée en vélo me repasse dans le premier kilomètre, les jambes sont dures, difficile de résister, je la laisse partir et maintiens mon rythme de 4’50/km (de toutes façons je ne peux mieux faire)… Je sens le slot s’éloigner… Je la repasse dans le second des quatre tours et suis alors annoncée 8ème femme de la course ! Malheureusement le troisième tour sera un véritable calvaire avant de retrouver le moral et les jambes qui vont avec dans le 4ème pour au final le 13ème temps cap femme.
Un chrono total de 10h36 me place finalement 11ème au scratch et me permet de gagner mon GA et le slot pour Hawaii ….
Je tenais à remercier plusieurs personnes : Antoine H., Mickael K., Antoine G. pour leur implication en natation ; Vincent, Eric S., Philippe C. et Alexandre K. pour leur soutien (et leur patience en vélo); Jeanne C. (elle saura pourquoi ! chuut) enfin mention spéciale à MELISSA L. et GARY R. pour s’être époumonés tout au long du marathon à me renseigner et à essayer de booster la tortue que j’étais !
Lien vers son blog :
http://estelle-kieffer.onlinetri.com/
Tri kids Obernai
Il y a maintenant quelques jours a eu lieu le triathlon d’Obernai, je ne vais pas vous refaire l’opus de cette édition mais on va s’intéresser à la course des jeunes!
J’ai donc eu la chance d’obtenir une interview exclusive de la première poussine fille sur la course des avenirs 1, ainsi que son compte-rendu de course avec celui de son grand frère Nicolas chez les benjamins.
Ne vous laissez pas avoir par ce petit monstre là qui sourit et qui à l’air d’être sage comme une image 😀
Emma qui depuis le début de la saison, qui a démarré pour cette graine de championne il y a bien longtemps…, n’a pas ou presque pas lâché la première place chez les pupilles féminines….
On en profite pour savoir d’où lui viennent toutes ces qualités!
Petit mot pour Emma:
Quand est-ce que tu as commencé le triathlon? pourquoi?
A 6 ans parce que j’aime le sport
C’est d’abord ton frère qui en as fait puis toi ou si lui qui t’as copié? hi hi
Nicolas a commencé avant moi, ce qui m’a donné très envie.
Est-ce qu’à la maison c’est aussi la compétition entre vous pour savoir qui fait ses devoirs le plus vite, ou alors qui range sa chambre le premier? 😀
Oui pour celui qui va à la douche en premier!
Est-ce que maman ou papa t’aide beaucoup lors des entrainement ou des compétitions? Ils te donnent des conseils je pense?
Papa et Maman m’encouragent toujours, et Papa me donne un max de conseils techniques, surtout pour le vélo, et Maman m’explique le parcours natation. (NDLR: je parie pour une meilleure position aéro hi hi)
Est-ce qu’ils sont sévère avec toi si tu perds? hi hi même si pour l’instant, tu ne quittes pas trop la plus haute marche du podium!!!!
Non je crois qu’ils sont fiers de moi!
Tu es plutôt steack-frite avant une compétition ou comme maman et papa, avec des gâteaux hyper protéinés et très faible en glucides? si si tu peux répondre même si tu ne comprends pas tout hi hi
Je fais attention à ce que je mange car j’ai souvent des maux de ventre avant les compétitons. (encore une NDLR: beaucoup d’athlètes même plus expérimenté ont ça aussi, je crois que ça s’appelle le « KK de la peur si je ne m’abuse » :-D)
Avec les autres jeunes du club est-ce que tu t’entends bien, vous avez l’air de vous amusez beaucoup?
Oui on s’entend tous bien, c’est sympa de les retrouver en compétition.
Est-ce que du fait que tu sois une fille, ils sont plus sympas avec toi ou alors ils ne veulent pas se faire battre par une fille et donc il ne te parle pas, mais de toute façon il y a ton frère qui veille sur toi et donc ils ont peur!!! hi hi hi
Moi je rêve d’arriver la 1ere à un triathlon devant les garçons!
Vous avez entendu les gars, ça risque de chauffer pour vous au Trithur!!!
D’ailleurs elle n’était pas si loin de Romain D. au trikids à moins de 24s je crois hi hi je crois que la première cible et en vue 😀
La dernière question Emma et surtout la meilleure pour notre grand « Concours côte de popularité » de l’été:
Tu préfères Julien ou Sami comme entraîneur ou athlète? 🙂 hi hi
Je ne me souviens pas de Julien alors je te choisis toi hihi !! (NDLR: YES et 1:0)
Et en prime, un compte-rendu des deux petits Siegel sur leurs courses à Obernai….
Les jeunes aussi ont droit de nous raconter leurs courses!!!
Emma S.
Je suis un peu stressée ce matin, 1er triathlon de la saison et en plus j’ai choisi de prendre pour la 1ère fois mon vélo de course.
J’ai pas trop aimé la natation car j’ai subi plusieurs noyades.
Pour le vélo je me suis bien débrouillée malgré des bruits inquiétants du dérailleur.
Après ça j’ai bien couru.
Ce triathlon m’a procuré beaucoup de bonheur avec un nouveau podium et un délicieux pain d’épices.
Nicolas S.
J’ai trouvé le triathlon d’Obernai très difficile à mon goût, c’est la 1ère année où je suis sur une distance aussi longue.
Le départ natation était rude et je me suis retrouvé sous les autres!
Par contre j’ai apprécié le vélo sauf au moment du rond-point.
Après je n’ai pas trouvé la course à pied trop dure.
C’est simple et ça va droit au but!
Merci les jeunes!!!
Et pour terminer de très belles photos de la course: lien photos
On va leur souhaiter beaucoup de réussite dimanche prochain ainsi qu’à tous les autres jeunes du club qui ne restent pas sans mérite!!!
au délà de nos frontières
Au délà de la frontière française et en direction de l’Allemagne, il n’y a pas que Kehl ou la terre du milieu hi hi
Mais on a trois zèbres qui sont partis se tailler la bourre sur le Half de Kraichgau le week-end passé support aussi du championnat d’Europe E.T.U.(pas trop loin de Karlsruhe et encore un peu moins loin de Heidelberg!)
Nous avions donc trois athlètes de l’Asptt, trois héros 😀 qui avaient fait le déplacement: Estelle-Marie, Vincent F. et Eric S.
Une magnifique épreuve avec près de 2500 athlètes sur le half, un départ par vagues, une sécurité au top, sans compter les spectateurs et autres bénévoles. Le top !
une victoire en Groupe d’Age pour Estelle et donc le titre Européen ETU sur la distance!! Félicitation! Le site où ça se passe, il y a des résultats et vous pourrez aussi voir les photos des athlètes….
C’était son premier triathlon et je peux dire qu’il est vraiment content malgré les galères de santé, il revient plus fort que jamais 😀
Je décide de partir au milieu devant, il n’y a pas trop de monde ça me va!
La musique de départ commence, ça fout des frissons, ( c’est génial) et BOUM.. C’est parti!!!
J’essaie de m’appliquer de suite sur ma nage, essaie de mettre en application les conseils: prendre les pieds, etc.
Très vite je me rends compte que je ne suis pas à mon aise, je me fais beaucoup doubler, les sensations ne sont pas là, je n’arrive pas à poser le peu de nage que j’ai!Je patiente et limite la casse…enfin je devine l’arche d’ arrivée, je bats plus des jambes comme me l’a conseillé Estelle, (NDLR:très bon conseil!!)
je répète ma transition, je sors de l’eau, je suis concentré, je cours, dégrafe la combi, prends mon sac de t1, décide de m’asseoir pour enlever la combi, cours vers mon vélo, mets le dossard en courant, lunette, et arrive devant le vélo!! J’enfile le casque et c’est parti!!! La partie que je préfère 😀
je m’applique dés le départ, mange et bois.. hé m….. je n ai pu la puce!!! Pas grave je décide de continuer, je fais le tri pour moi, rien a faire du classement!! Je reste concentré sur mon effort!
Je reprends bcp de monde, tellement que je me dis que je suis en sur-regime!!
Je pense à ce que Jp m a dit: ne pas s occuper des autres!
Je me mets a 7/10 de mes capacités en vue du semi, je ne sais pas comment mon corps va réagir! Au 44eme kilo je vois Eric, je décide de garder mon rythme de ne pas m’occuper de lui, mais avec un petit « alors shenky, on se la coule douce!!! » :-p
Tout au long du parcours je me force à boire et manger! Dans les derniers km, je vois que shenky n’est plus là!
Dernier km,, je dégrafe mes scratches de chaussures..la ligne est là, je saute du vélo, les bénévoles sont supers, ils nous indiquent au mieux où sont nos sacs, la t2 se passe comme la 1ère: super: je mets en application dans ma tête cette transition tant de fois répétée!!
Je me lève, c’est parti pour la cap: comment vont réagir mes hanches: je décide de partir sur une moyenne de 5′ du kilo…tout va bien, ça passe, je bois et mange à tous les ravitos, m’éponge…ça roule!! Jusqu’au 15eme (càd 2 tours)!!!!
Des douleurs niveaux des hanches se font ressentir fin du 2 eme tour, que faire?! Mon rythme baisse très rapidement jusqu’à perdre 1′ au km!! Le point de côté ne m aide pas! J’ai peur de faire une erreur avec mes hanches, je suis attentif mais n’ose plus taper dedans!! 1h30…je veux faire 5h Max, il me reste qq km, il faut que j accélère, le point de cote est tjr la..ce sera 1h51 au lieux des 1h45 souhaitées ..je passe sous la banderole en 5:03:07!
Je ne suis pas loin de mon objectif, mais un peu déçu quand même!
Vivement la prochaine compétition…
Vous l’aurez compris, c’est le blog d’Eric Schenck, passionné de triathlon et de beau matos.. Un peu comme la plupart d’entre nous!
Bonne lecture
Si je vous dit….
…. Australie! Combien d’entre vous auront pensé à ‘Kangourous’ 🙂
Et bien c’est la destination du moment car tout comme Alex W (alias bonnet blanc), Thomas K. va rejoindre l’Australie dont la capitale n’est pas Melbourne ou Sidney… (pour ceux qui ont fait les courses d’orientation l’été passé, c’est une question facile 😀 ), allez encore une chance, on essaie encore!! Et oui c’est Canberra! ouf
D’ailleurs, pour ceux aussi qui font des compétitions à travers la France ou ailleurs vous pouvez tester votre culture générale sur la localisation des villes de France, d’Europe ou du monde à travers ce jeu. Essayez, c’est assez fun! villes d’europe, ville de France
Bon, on va revenir à nos moutons!
Thomas K. c’est celui dont je vous avais vaguement parlé il y a un bout de temps maintenant et qui en six mois, avait réussi à progresser de une minute sur 10km! Qui d’ailleurs n’avait pas réaliser l’extraordinaire performance de passer de 45′ à 44′ mais plutôt de 38′ à moins de 37′ !! 🙂
Donc avant qu’il ne nous quitte, on va essayer de lui soutirer quelques infos persos sur lui, ses objectifs.
De plus, pour le moment il est classé provisoirement, avec son acolyte Manuel L. dit ‘Manu’, 3ème de la Bike & Run Alsace Cup sous le nom de guerre ‘We Spritz’.
C’est donc une double interview qui va nous permettre d’en savoir un peu plus sur ces deux champions!
Comment vous êtes vous connu?
Manu: On s’est connu au club. Je me souviens du premier entraînement avec Thomas. On a fait des séries dans la montée du petit sentier en forêt à Ober. J’essayais de rester dans sa foulée et à chaque nouvelle série je le voyais s’éloigner. Après la séance, on a un peu discuté et il a lancé : « oh en ce moment la course à pied n’est pas ma priorité, je passe plus de temps dans l’eau. » Moi j’avais du mal à tenir debout….Je ne sais pas si j’étais plus agacé ou impressionné…
Manu qui est nouveau dans ce club a fait de beau progrès, pourquoi être venu dans le tri et dans ce club en particulier, ne nous dit pas que c’est pour Thomas 😀
Manu: Merci Sami ! Il faut dire qu’on progresse assez vite au début, ensuite ça se corse…Pour ma part, j’ai fait du hand depuis l’âge de 8ans. Quand nous avons eu notre fils « Martin » il a fallu s’organiser avec ma femme. Elle est médecin et passait beaucoup de temps à l’hôpital. Je n’ai pas pu suivre les entrainements à heure fixe tous les soirs, et les déplacements le week end. J’ai toujours était attiré par le Tri. Je trouve que c’est un sport « vrai », un sport dans lequel on ne triche pas, et surtout pas avec soi même ! Que ce soit dans l’eau, sur le vélo, ou à pied, on ne se raconte pas d’histoire, on donne juste le meilleur de soi en serrant les dents. Pour moi le tri c’est un peu comme la base de tous les autres sports. J’ai également trouvé l’ambiance dans le club vraiment cool et fun. On s’est bien éclaté l’été dernier non?!
Qui a eu l’idée de faire ce duo bien improbable?
Manu: Je cherchais un coéquipier mais je n’aurais pas eu la prétention de proposer ce duo à Thomas. Je m’attendais à le voir avec quelqu’un de bien plus performant que moi. Alors quand il m’a proposé de faire équipe, j’ai été assez surpris. Ça m’a mis la pression, j’ai essayé de m’entrainer au mieux et de faire mon maximum pour ne pas être un boulet pour lui. C’est après le premier B&R que je me suis dit que ce duo fonctionnait finalement plutôt bien !
A quoi ou à qui peut on attribuer cette réussite commune? (C’est sûr il doit y avoir un truc dans la gourde!)
Manu: Dans ma gourde il y a toujours de la grenadine bio! C’est le seul sirop dans mon frigo (mon fils adore). Soyons honnête, ceux qui ont déjà couru avec Thomas ont la réponse à ta question. Bon au-delà de ça, on s’entend bien, et on est tous les deux assez « besogneux » je crois. On a préparé sérieusement chaque manche et travaillé correctement les transitions.
Plutôt Skippy le kangourou ou Flipper le dauphin?
Manu et Thomas: Sans hésiter, Skippy le kangourou. L’eau n’est pas notre élément de prédilection. On nage comme des enclumes !
Est-ce que Manu n’est pas trop un boulet en càp lors des bike&run?
Thomas: Je ne permettrai jamais de dire que Manu est un boulet. En tous cas même si je suis un peu plus rapide que lui en course à pied, à vélo lui c’est une vraie fusée, et avec les deux
jarrets qu’il a à la place des jambes, accrochez-vous pour le suivre…
Du coup le choix de me faire partir en premier coureur s’est fait naturellement, pendant que j’essaye de suivre les bolides, Manu prépare la mobilette!! (NDLR: je le savais, ils ont bien un moteur caché dans le vélo!!!)
Prochain défi?
Manu: Retarder le départ de Thomas en Australie pour finir la coupe de B&R !!
Non plus sérieusement, j’essaye de profiter de l’hiver pour apprendre à nager. Ensuite, je pense démarrer ma saison avec les duathlons de Still puis Rixheim.
Thomas: Comme l’a dit Manu je pars en Australie, donc pour ma part, mon prochain vrai défi va être d’apprendre à conduire à gauche, avec bien sûr le volant à droite…
A quoi penses-tu les quelques minutes précédents une course?
Thomas: A rien, enfin j’essaie!
Je ressens un petit trac avant chaque départ, lié certainement à l’inconnu qui nous attend, même si on est entraîné et préparé : la bataille et l’atmosphère angoissante de
l’eau, les questions du genre est ce que je vais y arriver, à quel point on va souffrir…
Et encore je n’ai pas la pression des turbos qui courent pour les premières places. Du coup j’évite de me poser trop de questions. C’est une chose que j’ai appris grâce à mon métier: quand il faut jouer devant deux milles personnes, les questions existentielles sont plutôt les mal venues, alors j’essaye de faire le vide et de me recentrer sur moi.
Qu’est-ce qui vous motive à poursuivre l’effort? La gloire, les podiums hi hi, les femmes qui acclament vos noms sur les parcours?
Manu: Pour l’instant, c’est plutôt moi qui acclame les athlètes féminines sur les parcours… Non, c’est la beauté du sport, l’échange avec les potes, et le fait de partager des moments intenses pendant les épreuves. Le sport c’est un des seuls moments où l’on peut aller au bout de soi-même. Ce serait quand même incroyable de vivre sans savoir ce qu’on a vraiment dans le ventre non ?
La plus belle du club?
Manu: Sans aucune hésitation, ce sera toi Sami. Je reste toujours totalement sous le charme de ton élégance dans l’effort! (NDLR: sans commentaires 😐 )
Un mot à vos admiratrices ou à vos rivaux? Les personnes ou team à surveiller d’après vous?
Manu: Mes admiratrices ? où ça ?… La première personne que je dois surveiller c’est moi. Je ne me laisserai aucun répit. Lors du duathlon de Nancy, j’ai promis à Gauthier d’améliorer mon niveau pour être dans la « course » en 2012. Il y a également une équipe qui nous colle au train depuis le début et qui nous pousse à donner le meilleur. Tu vois de qui je parle? (NDLR 😀 )
Question un peu plus personnelle pourquoi l’Australie? Pour les Australiennes?
Manu: Je me le demande aussi…haha
Thomas: En fait j’ai décidé de partir m’entraîner tout le printemps en Australie afin de faire ma préparation pour les grosses épreuves Alsaciennes du genre La Wantzenau. Pour être au top lors de ces rendez vous j’ai besoin de m’habituer à la chaleur, à tirer du braquet sur le plat, enfin tu vois quoi…
Non, plus sérieusement je pars pour le boulot. Je fais un échange avec un contrebassiste de l’orchestre de Melbourne, il prend mon poste à l’orchestre philharmonique de Strasbourg et
je prends le sien à Melbourne.
Et sinon, l’Australie c’est pour combien de temps? Tu t’es déjà inscrit dans un club de surf? 😉
Thomas: Je pars cinq mois jusqu’à mi juillet. Bien sûr j’ai déjà trouvé un club de triathlon, le MTC, (Melbourne Triathlon Club). Mais je vais aussi en profiter pour apprendre, ou en tous
cas essayer de tenir debout sur une planche de surf. Et puis en tant qu’ancien footeux, il me faudra aussi essayer le footy, leur football local. De toutes façons le sport est vraiment une religion en Australie, j’aurai toujours une occasion de faire une activité.
… To be continued 😀
Merci à ces deux athlètes fort sympathique et très marrants d’avoir bien voulu jouer le jeu et nous avoir permis de mieux les connaître.
PS: Si vous les croisez lors d’une épreuve ou un entraînement n’hésitez pas à aller vers eux, ils auront toujours une poche de sang bien fraîche ou une petite barre plein de ‘vitamines’ en rab!! hi hi
Challenge Alsace
Interviews révélation avec la première du classement féminin!!
Les résultats du Challenge Alsace sont sur le site de la ligue -> ici
Au classement club (addition des points marqués par toutes les participations de tous les membres sur les courses régionales), l’ASPTT Strasbourg finit à la 2nde place chez les adultes et à la 3ème place chez les jeunes.
Le club s’est distingué en remportant l’individuel chez les filles avec Isabelle Hauswald (5 membres de l’ASPTT Strasbourg dans les 10 premières: Audrey S., Guillemette F., Fatima K. et Joëlle S.) et en signant le doublé chez les hommes avec Xavier Tupet et Jean Marc Schoen, suivi en 5ème position par Alain S. et extraordinaire remontée à la 10ème place de Julien B!! Quel est donc son secret? C’est sûr, il doit prendre quelque chose. :-p
Dans ce cadre, j’aimerai en profiter, et en faire profiter les lecteurs des autres clubs qui doivent avoir les nerfs de ne pas pouvoir cotoyer des stars comme les nôtres! hi hi
Félicitations à eux, sans oublier les autres bien sûr!
Je me suis donc permis de poser quelques petites questions indiscrètes !
As-tu une émotion particulière au vu de ces résultats! Ou était-ce calculé depuis le début de saison?
IH : pas de calcul pour moi, tout se passe le jour même, si je suis en forme ou pas et je ne me mets pas la pression au contraire je m’éclate, j’arrive à gérer.
Le type d’épreuve que tu préfères? B&R, duathlon, tri?
IH : duathlon et B&R pour le VTT l’ambiance et le travail d’équipe.
Quelle épreuve t’auras le plus marqué, celle que tu seras toujours sûr de vouloir refaire?
IH : duathlon vert pour la partie VTT parce que je commence vraiment à apprécier.
Des astuces pour être aussi performante sur la saison? Boissons de fou furieux pour booster ton corps de rêve sans se faire choper au contrôle? 😀
IH : un bon verre de vin chaud comme celui de dimanche hi hi je plaisante! mais de temps à autre ça ne fait pas de mal!! Pour mon alimentation, rien de particulier, manger équilibré! Des glucides, des protéines etc… et la veille d’une course tu peux tout manger même une bonne pizza.
Prochaines dépenses avec la prime de 5000€ du Challenge Alsace dans le cadre de ton sport préféré! une trifonction « Borat » par exemple non?
IH : une prime de 5000E yes un nouveau vélo tout de suite!!
De nouveaux objectifs pour la nouvelle saison! Un cri de guerre? Un mot pour tes futurs adversaires que tu vas éclater!
IH : Passer une bonne saison sans blessure, faire le max que je peux et le tout dans une bonne ambiance partagée avec les autres athlètes de l’ASPTT et des autres clubs. Et pour le cri se sera le même que je poussais pendant les matchs de volley, celui de Monica Seles, pour chaque action qu’elle faisait on l’entendait partout sur le terrain.